Escandolières

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Escandolières
Escandolières
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Rignacois
Maire
Mandat
Christian Palayret
2020-2026
Code postal 12390
Code commune 12095
Démographie
Gentilé Escandoliérois(e)
Population
municipale
232 hab. (2021 en augmentation de 1,31 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 11″ nord, 2° 20′ 25″ est
Altitude Min. 294 m
Max. 638 m
Superficie 13,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Enne et Alzou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Escandolières
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Escandolières
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Escandolières
Liens
Site web ttp://www.escandolieres.fr/

Escandolières est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Auzits, Bournazel, Goutrens et Saint-Christophe-Vallon.

Rose des vents Auzits Rose des vents
Bournazel N Saint-Christophe-Vallon
O    Escandolières    E
S
Goutrens

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Escandolières.

La commune est drainée par le Riou Viou, le Riou Mort, le Ruisseau de la Bindouyre, le Riou Nègre, le ruisseau de Glassac et par divers petits cours d'eau[1].

Le Riou Viou, d'une longueur totale de 25,4 km, prend sa source dans la commune d'Escandolières et se jette dans le Riou Mort à Viviez, après avoir arrosé 9 communes[2].

Le Riou Mort, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de Escandolières et se jette dans le Lot à Boisse-Penchot, après avoir arrosé 8 communes[3].

Le Ruisseau de la Bindouyre, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune d'Escandolières et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé 3 communes[4].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[5],[6],[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 077 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Colombiès à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 989,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Escandolières est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Escandolières.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (55,6 %), prairies (26,3 %), forêts (18,1 %)[19].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes du Pays Rignacois, dont la commune est membre[20].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[21].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Escandolières est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[22],[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[24].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz et une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune d'Escandolières est classée à risque moyen à élevé[26]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[27] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'étymologie d'Escandolières serait liée à un terme occitan : escandola, du latin scandula qui désigne une variété d'orge ; d'où Las scandolièiras : des terres à orge.[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Une légende voudrait qu'il y eut une abbaye (à La Badie) avec des annexes spécialisées :

  • Fabrègue : dans les travaux de fer et forge ;
  • L'Aussellerie : dans l'élevage des oiseaux ;
  • La Bombarderie : dans l'armurerie et les munitions ;
  • La Pourcellerie : dans l'élevage des porcs ;
  • Escandolières : dans l'élevage des abeilles et la fabrique des chandelles.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

  • 856 (septembre), don de la moitié de la villa de Fabrègues[29].
  • 1001, Les terres de Molières sont cédées à l'abbaye de Conques.
  • 1032-1060, Umbert de Belcastel donne à l'abbaye de Conques deux mas situés respectivement à Fabrègues et à l'Abadie. Leur cens est similaire (simile censum) : aux kalendes, deux sous, deux poules, deux setiers d'avoine, un mouton en mai, deux sous et un porc en août. Aujourd'hui les hameaux de Fabrègues et de l'Abadie sont à 1 500 m l'un de l'autre (Commune d'Escandolières)[29]
  • 1372, Hugues Bernardi de Belpech ou Belpuech est seigneur d'Escandolières.
  • 1534, la paroisse d'Escandolières est signalée dans le livre "L'épervier"

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • 1793, création de la commune d'« Escaudolières », le nom « Exaudoulières » est attesté aussi avant celui d'Escandolières[30].
  • À la Révolution, le presbytère d'Escandolières est vendu comme bien national et acheté par M. Franques de Molières 600 livres, qui souhaita le rendre à sa destination première. Racheté par M. Gastal curé d'Escandolières jusqu'en 1828, revendu par lui-même à la commune.
  • 1825, 30 juillet Fondation du premier conseil de fabrique d'Escandolières.
  • 1830, absorption partielle des anciennes communes de Glassac (partagée avec Saint-Christophe-Vallon) et La Capelle (partagée avec Cassagnes-Goutrens)[30].
  • 1831, création de la commune d'Escandolières à partir de la commune voisine d'Auzits[Passage contradictoire], réunit les deux anciennes paroisses de St Denis d'Escandolières dépendante de l'évêque de Rodez et St Géraud de La Capelle del Vern dépendante de la paroisse de Goutrens[31].
  • 1893, agrandissement de l'église.
  • 1890, mise en place d'une grande croix en bois (13 mètres de haut) à la suite d'une mission donnée par le père Dalquié au carrefour de la route départementale. Le Christ a été acheté un peu plus tard, dans la même année que la petite croix de Triboulan.
  • 1919, 21 décembre, fête des poilus. Une soixantaine de démobilisés fêtent solennellement leur retour dans les foyers.
  • 1929 : Arrivée de l'électricité dans quelques maisons de la commune. Les derniers villages furent desservis au début des années 1960.
  • 1930 : Arrivée de la première cabine téléphonique.
  • 1930, avril, arrivée de l'électricité à Escandolières.
  • 1932, Première voiture automobile (Peugeot 201) achetée par M. Lachet, instituteur, suivi par le curé Forestier et Palayret de Galadieu.
  • 1936, 4 février, rattachement de l'Aussellerie à la paroisse d'Escandolières.
  • 1936, 15 novembre, pose d'une plaque des morts de la guerre 14 -18 offerte par les anciens combattants. Mise en place d'une grille en fer forgé par M. CALMELS serrurier au GUA à la grande croix.
  • 1946, octobre, création du Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau potable Montbazens - Rignac.
    • Escandolières est la vingt-septième commune à adhérer au syndicat.
    • 1962-63 1re desserte en eau potable « d'Aubrac » de quelques villages.
    • 1971 : deuxième tranche de travaux qui donnent l'eau courante à tous les villages de la commune.
  • 1950, 8 septembre, rattachement du village du Mas à la paroisse d'Escandolières.
  • 1985, 11 novembre, Inauguration du nouveau monument aux morts.
  • 2005, 9 septembre, passage du Tour de l'avenir cycliste à Escandolières.
  • 2006, 28 janvier importante chute de neige d'environ de 80 cm à 90 cm.
  • 2007 mars, plantation d'arbres sur la place de la mairie après suppression du terrain de tennis devenu impraticable.
  • 2007, 27 juin, départ vers un atelier spécialisé pour restauration du tableau de La Capelle del Vern représentant un moine Franciscain.
  • 2008, 12 février, Début des travaux de restauration de la route 253 entre Escandolières et Triboulan.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Escandolières est membre de la communauté de communes du Pays Rignacois[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rignac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[32].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Enne et Alzou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[33].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal d'Escandolières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[34] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[35]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[36] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 75,51 %[37]. Christian Palayret, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [38].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[39]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes du Pays Rignacois[40].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1971 Louis-Henri Marty    
1971 1983 Roger Laporte    
1983 2001 Jean-Pierre Marty    
2001 2008 André Depuille    
2008 2014 Jean-Pierre Marty    
avril 2016 En cours Christian Palayret[41],[42]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 232 habitants[Note 3], en augmentation de 1,31 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
354211741672707726738782759
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
779798767753741649633626658
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
676603561558504418411384324
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
298272254224207205219234232
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 98 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 218 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 050 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,7 % 7,9 % 4,2 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 146 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (73,6 % ayant un emploi et 4,2 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 53 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 40 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 109, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,2 %[I 11].

Sur ces 109 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

16 établissements[Note 6] sont implantés à Escandolières au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 16 entreprises implantées à Escandolières), contre 12,4 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 42 32 23 20
SAU[Note 8] (ha) 848 921 900 938

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[48] et enfin à 20 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[49],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 848 ha en 1988 à 938 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 47 ha[48].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Point de vue : au-dessus d'Escandolières, sur la D189 en direction d'Auzits, superbe panorama jusqu'aux Monts d'Auvergne et à l'Aubrac, avec une très belle table d'orientation installée au bord, mais au-dessus de la route.
  • Église Saint-Denis d'Escandolières : gothique, des XVe et XVIe siècles.
  • Église Saint-Géraud de la Capelle del Vern.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric de Gournay, Le Rouergue au tournant de l'an mil : de l'ordre carolingien à l'ordre féodal, IXe – XIIe siècle, Toulouse, CNRS, Université de Toulouse-Le Mirail, coll. « Méridiennes », , 512 p., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-912025-16-8, ISSN 1297-8531, BNF 39266403)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Rinhac : Anglars, Ausits, Bèl Castèl, Bornasèl, Gotrens,Las Candolièiras, Mairanh / Christian-Pierre Bedel et los estatjants del Rinhagués, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-04-1, ISSN 1151-8375, BNF 36652250)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Escandolières » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Escandolières » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Escandolières » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Escandolières » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Escandolières » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche communale d'Escandolières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Riou Viou »
  3. Sandre, « le Riou Mort »
  4. Sandre, « le ruisseau de la Bindouyre »
  5. « EPAGE Aveyron amont », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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